vendredi 23 janvier 2009

Méduse


Acrylique sur toile 
50 x 50 cm
Vendu

Filles de divinités marines, les Gorgones font partie des monstres les plus dangereux de la mythologie grecque, au même titre que les cyclopes ou les sirènes. Des trois sœurs seule Méduse, la plus célèbre, est mortelle.
Elles sont le plus souvent représentées comme des jeunes femmes, avec des ailes et de grandes dents, leur chevelure constituée de serpents. Certaines versions du mythe font état de la laideur repoussante de Méduse : la figure parfois barbue, de forme ronde, avec un nez camard, une bouche immense, munie de dents longues comme des défenses de sanglier d'où sortait une langue. Mais son arme la plus redoutable est son regard, qui pétrifie tout être qui ose le croiser.
Toujours selon les mythes, les Gorgones seraient nées avec leurs attributs, ou au contraire étaient jadis des créatures d’une grande beauté. Mais Poséidon, séduit par Méduse, se serait uni à elle dans un temple consacré à Athéna. C’est pour venger cet affront que la déesse aurait transformé les trois soeurs en monstres maléfiques.
C’est le héros Persée qui vaincra Méduse, aidé dans sa tâche par les dieux de l’Olympe. En premier lieu Athéna, qui lui offrit un bouclier dont l’intérieur, poli comme un miroir, lui permettait d’éviter le regard mortel de la Gorgone. Hermès lui remit des sandales ailées ainsi qu’une épée recourbée.
Lorsque Persée trancha la tête de Méduse, de son cou jaillirent deux créatures engendrées par Poséidon : Pégase, le cheval ailé, et Chrysaor, un géant guerrier. La tête de Méduse gardait son pouvoir, aussi Persée la plaça dans une besace et l’offrit à Athéna qui en orna son bouclier, l’égide.
La représentation de la tête de Méduse (sculptée ou gravée dans la pierre, ou encore dessinée, souvent avec des serpents émergeant du crâne et avec la langue tirée entre les crocs) fut souvent placée sur les portes, les murailles, les pièces de monnaie, les boucliers, les armures et les pierres tombales pour éloigner la malchance et les mauvais esprits ou terrifier les ennemis.

lundi 19 janvier 2009

Antoine


Acrylique sur toile 
30 x 30


Une commande complexe : un portrait d'enfant. Je me suis un peu tâtée avant de les mettre en ligne, car ils ne me plaît que modérément.
Certes la ressemblance est là, mais le résultat ne correspond pas à mes goûts en matière de peinture. Le portrait "réaliste" d'enfant, maintenant que j'ai tenté l'expérience, m'apparaît comme une aventure périlleuse. L'effet Poulbot qui en résulte heurte mon sens de l'esthétique...Personnellement, j'aurais tenté une approche totalement différente, un visage simplifié, noyé dans les ornements. Mais cette option n'aurait certainement pas plu à la maman qui m'a commandé la toile. 

Mais je ne suis pas découragée pour autant. Je vais tenter un portrait de ma fille, cette fois sans autre regard que le mien, et voir ce que ça donne. "Cent fois sur le métier il faut remettre l'ouvrage". Sans aller jusque là, on ne peut pas toujours réussir du premier coup...