lundi 8 décembre 2008

Irene Adler



"To Sherlock Holmes she is always the woman. I have seldom heard him mention her under any other name. In his eyes she eclipses and predominates the whole of her sex."
Sir Athur Conan Doyle - A scandal un Bohemia

Cantatrice et aventurière à la beauté célèbre, Irene Adler est née dans le New Jersey en 1858. Lors de sa brève carrière elle chanta à La Scala et fut prima donna à l'Opéra impérial de Varsovie. Lorsque sa route croisa celle de Sherlock Holmes en 1888, elle avait abandonné la scène et vivait à Londres, où elle se produisait pour de rares récitals. C'est dans Un scandale en Bohème que l'aventurière va déjouer l'intelligence de Holmes et le mettre en échec. En rétribution de ses services, Holmes ne souhaite conserver que sa photographie, comme témoignage de l'admiration qu'il lui porte. A la suite de cette aventure le détective, réputé pour sa mysogynie, évoquera Irene Adler comme "la femme".

"You do not know her, but she has a soul of steel. She has the face of the most beautiful of women, and the mind of the most resolute of men." Pour recréer le visage d'Irene Adler telle que je l'imaginais, je me suis inspirée d'un portrait de Lady Agnew of Lochnaw, réalisé par le peintre américain John Silver Sargent en 1892.

jeudi 20 novembre 2008

Junon et la Cantata



Pas évident de peindre un cheval sans que ça ressemble à un poster de supermarché. Faire le portrait d'un cheval c'est encore plus compliqué, on est censé le reconnaître, ou du moins son propriétaire...
J'ai convoqué les dieux Géricault, Delacroix et George Stubbs, difficile de tenir la comparaison !

Marichéri aime beaucoup, et trouve que le travail de commande me réussit plutôt bien. C'est pas faux... Cela m'oblige à traiter des sujets différents, sur lesquels je ne me pencherais sans doute pas spontanément. Ici le sujet m'intéressait, mais sans commande je ne m'y serais peut-être pas attelée, par crainte de ne pas réussir.

Bon, puisque je diversifie le bestiaire, vous ne voulez pas un portrait de votre chien ?

mercredi 12 novembre 2008

Helga est toute nue chez moi


Les folies de Paris et de Hollywood # 6

jeudi 30 octobre 2008

La vierge noire


L'idée de ce tableau a germé d'un sujet développé sur le blog d'Anna Galore à propos de Sarah la noire, vierge des Roms.
J'ai tout de suite visualisé un très beau visage de femme noire, couronné et noyé dans les ornements. Contrairement aux statues de vierges noires, qui sont souvent engoncées dans la dentelle blanche ou dorée, ici ma vierge est drapée et environnée de motifs chatoyants aux couleurs soyeuses. Le souvenir de quelques tableaux de Klimt est venu titillé mon cortex, et je lui ai délibérément emprunté certains éléments comme les bulles d'or, et les tiges perlées.

La vierge est inspirée de la plastique parfaite de Naomi Campbell - je parle du visage, hein, pas du comportement ! Sa couronne n'obéit à aucun stéréotype de royauté ou de chrétienté, mais évoque une divinité solaire païenne. Dans la même inspiration, les visages de la vierge et de l'enfant ne sont pas des visages caucasiens peints en noir, mais ostensiblement africains. Je replace ici mon idole dans un paganisme primordial, m'éloignant des différentes théories sur l'origine des vierges noires.


Vierge noire de Tarragone, Espagne.
Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge qui appartiennent à l’iconographie du Moyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le XIe et le XVe siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des XIIIe et XIVe siècles.
Selon l’Église catholique, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. On a voulu l'expliquer après coup par un passage du Cantique des cantiques (1 :5) : « Nigra sum, sed formosa » : « Je suis noire mais belle. »L’explication traditionnellement avancée jusqu’au milieu du XXe siècle était, pour les statues, le choix du matériau (ébène, acajou ou bois local), ou des dépôts de suie provenant des bougies votives. Dans le cas des icônes, le noircissement serait dû à une altération des pigments, hypothèse qui ne fait pas l’unanimité. D’autre part, même si leur couleur ne provient pas à l’origine d’un choix délibéré, elle semble être devenue un élément important de leur identité, comme en témoignent les allusions au Cantique des cantiques mentionnées plus haut, et le fait que certaines aient été délibérément repeintes en noir lors de tentatives de restauration ou aient inspiré d'autres œuvres qui en ont repris la couleur. (Source : Wikipedia.com)

Faites le plus souvent de pierre ou d’ébène, ces Vierges sont toujours somptueusement parées. Curieusement, elles portent presque toujours une couronne. Elles sont associées à des cultes de la Lune ou des étoiles. Il s’agit donc d’une pratique qui nous ramène à l’ère préchrétienne. Ces rites perpétuent des cultes païens en l’honneur de divinités féminines.Il faut se rendre à l’évidence que ces Vierges noires nous mettent en présence de cultes qui dépassent les dogmes chrétiens sur la virginité de la « Mère de Dieu ».Presque tous les aspects de ce culte laissent transpirer un paganisme originel, resté incroyablement vivace après des siècles de christianisation et de chasse aux superstitions.La plupart de ces Vierges noires sont liées à des rites de fertilité, de fécondité et de sexualité. (Source : dinosoria.com)


Vendu

mardi 21 octobre 2008

Nu fantôme violet


Acrylique sur panneau de médium
30 x 30
Vendu

lundi 20 octobre 2008

Nadette est toujours prête


... et ça c'est chouette !
Les Folies de Paris et de Hollywood n°5

vendredi 26 septembre 2008

Simone est trop bonne en Harley Davidson


Les Folies de Paris et de Hollywood n°4

jeudi 25 septembre 2008

Charlotte a une belle culotte


Les Folies de Paris et de Hollywood n°3

mercredi 24 septembre 2008

Nadine est une vraie coquine.


Les folies de Paris et de Hollywood n°2

mardi 23 septembre 2008

Olga ne demande que ça. "Folies de Paris et de Hollywood".


Il y a, hum, une quinzaine d'année, j'ai ramassé sur un trottoir parisien une pile de "Folies de Paris et de Hollywood", magazine pronographique culte s'il en est. Je les ai évidemment stockés, avec mes 3792 autres trouvailles, en me disant que ces icônes aux seins lourds et aux sexes gommés me serviraient un jour ou l'autre.

En déballant des cartons de la strate paléozoïque, je suis retombée dessus, et j'ai passé une bonne heure à feuilleter ces témoignages touchants de l'érotologie soixante-huitarde.

"Ah ouais, quand même, ça klaxonne sévère !". Entre les pin up bardotisées aux prénoms évocateurs (Martine, Nadine, Sylvie...) et les intertitres torrides, ça m'a forcément donné des idées !

Me sont revenus les "Great american nudes" de Tom Wesselman et les collages érotiques de Jean-Jacques Lebel.

Allez, ne boudons pas notre plaisir, j'ai justement quelque part des panneaux de médium qui n'attendent que ça... Yipeee!!!

dimanche 21 septembre 2008

Le châle de Séville


acrylique et collage
55 x 46

On pourrait croire que j'ai passé mes vacances en Espagne, où que je me la joue Belmondo dans "Un singe en hiver", ben même pas, j'étais en Italie...

En réalité j'avais peint cette toile une première fois il y a un an. A peine la dernière touche posée, la diabolique Léonore (deux ans et demi à l'époque) l'avait retouchée à sa façon, en rose tyrien... La toile était irrécupérable et j'avais fait une croix dessus. Dernièrement je l'ai retrouvée dans une pile, et je me suis dit que c'était dommage. Alors je l'ai reprise, modifiée, et finalement elle plutôt mieux qu'avant.

samedi 20 septembre 2008

Sur un air de Garbo en flamenco



Ce tableau a une drôle d'histoire. J'avais arraché quelques pages d'un magazine féminin, et de cette collecte était né "Sur un air de Louise Brooks en kimono". Quelques temps après, je m'arrête pour rendre visite à ma précieuse amie Catou Perbost en Ardèche, qui peint de merveilleux tableaux. Nous parlons de peinture, de mon dernier tableau, et la nuit suivante je rêve celui-ci : un visage de femme reprenant une expression de Garbo, sur un fond de ramages rouges et roses. Dans mon rêve le tableau s'appelait "Sur un air de Garbo en flamenco".
Au petit déjeuner, j'en parle à mon amie, et depuis ce tableau me trotte dans la tête. Deux semaines plus tard je replonge dans mes archives et je trouve une photographie du même mannequin qui incarnait Louise Brooks, cette fois en Garbo. Je recompose le tableau de mon rêve, et d'eux-même viennent s'insérer les éléments hispanisants. Le volant de la robe de flamenco, un motif de l'habit de lumière des toréros, la croix de l'Espagne profondément catholique (ça c'est une idée de mon mari)...
Le tableau se construit de lui-même et je n'y participe presque pas. De l'apparition nocturne naît cet ovni coloré, assemblage évident du rêve.
Je ne suis peut-être pas un véritable peintre puisque je n'accouche pas dans la douleur et l'interrogation. L'idée vient, s'impose, le tableau se compose presque sans l'intervention de ma volonté.
C'est comme une transe. C'est aussi pour ça que je me sens si bien avec l'acrylique et que je n'arrive pas à travailler l'huile. Devant la toile je me sens emportée dans un élan qui ne supporte pas l'attente. La notion de temps disparaît. Il faut que j'arrive très vite à la concrétisation de mon imaginaire, même si elle se transforme. Le tableau n'est jamais ce que j'imagine au début, la composition appelle d'elle-même les couleurs, comme une aspiration insatiable qui demande son aboutissement.
Je peux réfléchir pendant des mois à une toile, comme à ce chevalier que l'on m'a commandé il y a un an et que je ne visualise toujours pas. Le jour où le tableau prend forme dans ma tête, il s'impose et je dois le peindre immédiatement, même s'il ne ressemble que de très loin à l'idée de départ. Je suis le pinceau qui ordonne, et le tableau devient autonome, il m'échappe, se met à vivre, réclame ses couleurs, ses formes...
Pour cette toile, contrairement aux autres, le titre s'est imposé avant la forme, et la forme l'a suivi. En fait, peu importe d'où naît le tableau, et quand j'y réfléchis peu importe le résultat.
Je ne suis peut-être pas peintre puisque je ne m'interroge pas. Mais je le suis peut-être quand je m'étonne du résultat, quand il me déçoit parfois, souvent. Pourquoi n'ai-je pas réussi à rendre le modèle que m'offrait mon imaginaire ? Faute de technique, de connaissances, de goût ? En ce qui concerne le goût, mon amour immodéré du kitch me conduit parfois dans des contrées que renie mon sens esthétique. J'ai parfois commis des toiles que je n'accrocherais pas dans mon propre salon. Et quand j'y réfléchis je me dis : "qu'importe ?".
C'est vrai, ma peinture n'est peut-être pas bonne. Difficile de la considérer avec objectivité quand on analyse les grands maîtres depuis quinze ans. Mais est-ce une raison pour m'inhiber et refuser ce que mes petits moyens peuvent m'offrir ?
Non, parce que c'est du plaisir. Et quand je peins, même si sais que je n'égalerai jamais les peintres que j'admire, je m'abandonne. Je perds la notion du temps, je perds mes références et je résonne. L'orthographe peut surprendre mais c'est volontaire. Je ne raisonne plus, je résonne comme une cloche, comme l'écho de ce qui est en moi et que je ne cherche pas à comprendre. Les toiles naissent au gré de mes velléités, elles s'amusent de mes aspirations et vivent leur propre vie. Plaise à Dieu que celà dure longtemps, car c'est comme cela que j'aime peindre.
Vendu

vendredi 20 juin 2008

mardi 17 juin 2008

Le Rollier d'Europe



Contrairement à ce qu'indique son nom, cet oiseau se fait de plus en plus rare en Europe. Ce n'est donc pas dans mon jardin que je l'ai trouvé.

dimanche 15 juin 2008

Le Cardinal rouge


Acrylique et pastels
25 x 25 cm

Pour changer des bêtes à poil volons dans les plumes. Un cardinal flamboyant inaugure une série d'oiseaux. 

vendredi 13 juin 2008

Printemps de la Roussille



Un paysage... Voilà un exercice auquel je ne m'étais jamais frottée. La beauté de la campagne qui m'entoure m'avait donné quelques envies, mais il a fallu une commande pour que je passe à l'acte. Et je suis longtemps restée perplexe devant ma toile, ne sachant trop comment m'y prendre. Comment ne pas ramener cette masse de vert et de bleu à un triste aplat ? Comment faire le portrait d'une maison qu'on ne voit pas ?

La terre au premier plan, et les sillons creusés dans les pousses de blé nous mènent à la ferme de la Roussille, qui se détache sur le ciel. Une pyramide de nuages la maintient dans l'ombre, alors que le soleil de printemps inonde les champs. La maison est a peine esquissée, mais elle est immédiatement reconnaissable pour qui habite le coin.

Bon, ça c'est l'idée. Au point de vue pictural, c'est un premier essai...

jeudi 13 mars 2008

Sur un air de Louise Brooks en kimono



Délire ornemental et orientaliste autour d'un visage en grand format (50x50). Un petit côté art déco japonisant sur une toile de lin brut. En ce moment j'ai résolument envie de turquoise et de gris - sans doute parce que ce sont les couleurs dominantes de la déco de mon salon, que je suis en train d'aménager.
Pour une fois, aucune critique de mon mari. Serais-je en voie d'amélioration, ou est-il simplement de plus en plus indulgent ?

Vendu

mercredi 20 février 2008

C'est reparti !


Un petit format pour se remettre en jambes. Un "visage d'ailleurs" inspiré par Titouan Lamazou, avec peut-être le début d'une série. J'ai décidé que peu importaient les corvées de bois et autres travaux de bricolage, cette fois je m'y remets sérieusement et régulièrement.

vendredi 25 janvier 2008

Mais d'où venez-vous ?


L'indicateur de visites me laisse perplexe... Je totalise aujourd'hui 340 visites sur ce blog. Sachant que je n'ai rien mis en vente sur ebay depuis 6 mois, qu'il y a six mois seulement 110 personnes avaient consulté cette adresse, que mon carnet d'adresse compte environ 150 personnes - c'est déjà pas mal - , et que ce compteur n'enregistre les adresses IP qu'une fois... D'où viennent les autres ? Par quels méandres de cyber-recherches une centaine de personnes a visité ces pages ? Je reste émerveillée par les mystères d'internet...
Merci à vous, mystérieux internautes, de tomber certainement par hasard sur mes délires, et de m'inspirer le désir de les alimenter.
Je vous adresse tous mes voeux pour cette nouvelle année.

mardi 15 janvier 2008

Céline à la ferme

Pour les rares personnes qui fréquentent ce blog, vous aurez constaté une nette baisse de productivité ces derniers mois...
Cette absence est due à un changement radical de mode de vie, et l'installation dans une fermette qu'il aurait été prétentieux de qualifier d'habitable. De plus la ménagerie, jusqu'ici exclusivement féline, s'est améliorée d'un mouton et de deux chevaux... Alors je joue à la fermière dans la gadoue !
Mais aujourd'hui mon chevalet me fait de l'oeil dans le coin du salon, j'y retourne !